22 Mai Katherine johnson, une femme noire pionnière de la conquête spatiale
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Mettre en lumière les différentes femmes noires ayant marqué l’histoire, voilà quelque chose qui me passionne.
Aujourd’hui, nous parlerons de Katherine Johnson, une femme remarquable, qui a su faire la différence dans sa génération.
Elle a travaillé en tant qu’ingénieure spatiale et mathématicienne à la NASA, dans les années 60.
Malgré un contexte culturel ségrégationniste et misogyne, elle a su se démarquer.
Découvrons-la ensemble.
Katherine Johnson : Une figure de l'ombre
Le film « Les Figures de L’ombre » , retrace son parcours ainsi que celui de trois autres femmes noires, Dorothy Vaughn et Mary Jackson.
Ensemble, elles ont participé à leur époque, aux divers programmes aéronautiques et spatiaux de la NASA.
Il s’agit d’une adaptation cinématographique du livre Hidden Figures, de Margot Lee Shetterly.
Je te recommande vivement de le visionner !
Le parcours de vie d'une héroïne
Katherine voit le jour en 1918, à White Sulphur.
Dès son jeune âge, elle dispose d’une grande curiosité et d’une appétence pour les chiffres et les mathématiques.
Ainsi, ses parents, Joylette et Joshua Coleman, l’encouragent à poursuivre ses études.
Elle excelle et saute plusieurs classes.
D’ailleurs, elle intègre le lycée à 10 ans et obtient son bac à 14, puis se voit attribuer une bourse d’études.
Katherine ne s’arrête pas là et poursuit ses études au sein la faculté d’État de Virginie Occidentale.
Durant son cursus, elle rencontre un homme, mais pas n’importe lequel.
Il s’agit de William Waldron Schieffelin Claytor, le troisième afro-américain à avoir obtenu un doctorat en mathématiques, à l’époque.
Il deviendra donc son mentor.
Finalement, elle obtient son diplôme de mathématicienne, avec mention, à 18 ans, en 1937.
Après ses études, elle débute une carrière de professeure au sein d’une école publique pour enfants noirs.
Elle rencontre ensuite Jimmy Goble, son mari et ensemble, ils ont trois filles.
La première mathématicienne afro-américaine à la NASA
Sa vie prend un autre tournent lorsqu’elle intègre, en 1953, la NASA.
À ses débuts, en raison de la ségrégation, elle est affectée au sein d’une équipe constituée uniquement de femmes noires.
C’est seulement à partir de 195, qu’elle rejoindra l’équipe des hommes blancs.
Durant sa carrière, elle a participé aux missions spatiales américaines et était en charge des calculs de trajectoires.
Pour en mentionner quelques-unes, on retrouve :
La mission Mercury Redstone 3, en 1961.
Celle Mercury Atlas 6, où pour la première fois, un astronaute américain réussit à effectuer un vol en orbite.
Ou même Apollo 11, qui avait pour but d'envoyer le premier homme sur la lune
La fiabilité de son travail, elle a contribué à faire de chacune de ces opérations, une réussite.
Une femme toujours mis à l'honneur
Après 33 années de carrière, Katherine prend sa retraite en 1986, à l’âge de 67 ans.
Son travail fût reconnu et mis en avant quelques années plus tard.
En 2015, elle s’est vu attribuée la médaille présidentielle de la liberté, par Barack Obama et en 2019, elle reçoit la médaille d’Or du Congrès.
After a lifetime of reaching for the stars, today, Katherine Johnson landed among them. She spent decades as a hidden figure, breaking barriers behind the scenes. But by the end of her life, she had become a hero to millions—including Michelle and me. pic.twitter.com/isG29nwBiB
— Barack Obama (@BarackObama) February 24, 2020
Le mot de la fin
Son parcours et ses exploits continuent d’en inspirer plus d’un, moi la première.
Pour l’honorer, la NASA a créé, en 2017, un centre de calcul nommé le « Katherine G. Johnson Computational Research Facility ».
Elle a su prouvé qu’il n’y avait aucune limite à ce qu’une femme noire pouvait accomplir.
Comme elle, soyons de celles qui osent faire la différence dans leur génération.
J’espère que cet article t’a permis d’en apprendre plus.
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Je te dis à très vite.
Bisous, Destiné.
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